Episode Transcript
Versione originale seguita dalla versione in Italiano
[00:00:00] Paolo: Bienvenue sur Unige Radio, c'est un podcast qui met ensemble les différentes interviews. Cette fois-ci, nous parlons avec un réalisateur canadien qui est venu à l'Université de Gênes en collaboration avec l'Alliance Française, et en particulier avec le département de Langues et Cultures Modernes, représenté ici par la collègue Anna Giaufret. Nous avons avec nous le réalisateur Jean-Pierre Roy, qui a présenté hier à l'Alliance Française trois morceaux portés par ses films, et un débat très particulier, que peut-être pas tout le monde connaît en Italie, mais qu'il vaut la peine d'étudier. Je laisse la parole à Anna Giaufret pour pouvoir introduire comme il faut notre ami et l'argument qu’il a évoqué hier.
[00:00:47] Anna: Oui merci Paolo. Alors nous sommes ici avec Jean-Pierre Roy qui est un réalisateur québécois, je souligne québécois même s'il est canadien aussi bien sûr, qui est venu nous rejoindre à Gênes parce qu'il est en train de faire une tournée en Europe. Donc c'est un réalisateur qui a réalisé plusieurs films documentaires sur plusieurs sujets, mais ce qui nous intéresse ici aujourd'hui et ce qui nous a intéressé hier à l'Alliance française, c'est le sujet Québec. Jean-Pierre Roy a réalisé notamment trois longs-métrages qui abordent tous la question de l'identité québécoise, la question de l'indépendance du Québec, qui est encore un rêve présent au Québec, qui n'a jamais été réalisé, enfin pas encore du moins. Et la question de la langue française au Québec. Donc la première question, Jean-Pierre, c'est qu'est-ce qui t'amène à Gênes et de quoi est-ce que tu nous as parlé hier ?
[00:01:44] Jean Pierre Roy: Tout d'abord, Anna, bonjour. En fait, c'est une tournée organisée en collaboration avec l'Association internationale des études québécoises, un regroupement de professeurs qui étudient la question québécoise à travers le monde, et l'association offre un financement pour des tournées d'auteurs, de réalisateurs à travers le monde.
Et je profite donc de ce potentiel de financement pour offrir ma conférence particulière, une conférence projection, à savoir que non seulement j'anime à propos de l'histoire politique du Québec, mais aussi je diffuse des extraits de mes trois films. Et avec grand plaisir, j'ai eu la chance d'aller à Milano, Firenze et maintenant Genova.
[00:02:35] Anna: Très bien. Alors, donc la question du Québec, qu'est-ce que ça veut dire?
Le Québec est aujourd'hui une province du Canada. Il a rêvé et il rêve depuis longtemps, certes, une partie du Québec rêve de devenir un pays. C'est ce qu'on a vu dans vos films.
Donc, est-ce que vous pourriez expliquer un peu à nos auditeurs de quoi il s'agit en quelques mots?
[00:02:59] Jean Pierre Roy: En fait, le Québec est une province canadienne, une des dix provinces canadiennes avec des pouvoirs provinciaux, avec une assemblée législative provinciale qu'on appelle Assemblée nationale.
Et dans cette cohabitation franco-anglaise, cohabitation Québec-Canada, il y a toujours une forme d'insatisfaction politique, économique et culturelle de la part des Québécois et des Québécoises qui se sentent souvent en deuxième position dans ce grand Canada. Position d'infériorité politique, infériorité parfois économique et surtout infériorité démographique. Les Canadiens français du Québec représentent maintenant 23% de la population canadienne, donc fortement en minorité démographique, mais aussi en minorité politique.
Et ça crée un rapport de force inégal entre le pouvoir fédéral central, le pouvoir canadien fédéral, et le petit pouvoir québécois provincial. Ce qui veut dire que certaines lois québécoises sont parfois déboutées ou contestées en Cour suprême fédérale. Comme si l'autonomie législatives québécoises étaient toujours sous tutelle du grand frère canadien. Évidemment, le Québec a voulu s'affranchir de cette tension et de cette situation inégale. À partir des années 1960, il y a eu un réveil qu'on appelle la Révolution tranquille, où là, il y a eu une prise en main de ce peuple canadien-français, conquis évidemment par les Britanniques lors de la conquête britannique de 1760, et on est resté dans une forme de dépendance ou de domination anglaise, et dans les années 1960, il y a eu ce souci de prendre en main le destin du Québec. Parce que le Québec était sous-développé d'un point de vue éducation, on avait très peu d'entrepreneurs québécois qui avaient dans leurs propres mains des entreprises, il y avait un retard à différents niveaux, il fallait absolument que le peuple québécois avance dans la modernité.
[00:05:22] Anna: Dans les films, on voit très bien les grandes figures de cette histoire à partir de la Révolution tranquille, dont René Lévesque, qui est le héros de l'indépendance souhaité par les Québécois, et puis Jacques Parizeau. Ils sont deux figures qui ont beaucoup marqué l'histoire québécoise du XXe et du début du XXIe siècle. Tu parles aussi dans La Langue à terre de la situation linguistique de Montréal. Alors, est-ce que tu pourrais expliquer un petit peu la différence entre la situation de Montréal et la situation du Québec ? Parce qu'en fait, c'est presque deux mondes différents sous de nombreux aspects, mais surtout du point de vue linguistique.
[00:05:58] Jean Pierre Roy: Bien sûr. Il faut considérer qu'au Québec, dans la province de Québec, il y a une minorité anglophone qui représente entre 8 et 10 % de la population totale. Les anglophones du Québec sont surtout concentrés dans la région de Montréal. Il y a même des parties de l'île de Montréal entièrement anglaises. Donc, Montréal a toujours été une ville bilingue, mais qui s'était francisée d'une façon phénoménale dans les années 50, 60, 70, 80 avec un affichage public en français, avec le service en français qui a été installé, qui a été obligatoire même. Donc, il y a eu une francisation dans la métropole québécoise. Et après le deuxième référendum perdant, parce que le Québec a tenu deux référendums pour la souveraineté du Québec, l'indépendance du Québec en 80 et en 95, après le deuxième référendum perdu en 95, là, on a senti le retour de l'anglais dans la métropole québécoise, comme s'il y avait une détente de la part des anglophones. Maintenant que le danger de la séparation du Québec est derrière nous, on peut reprendre nos bonnes habitudes de parler anglais dans les commerces, dans l'espace public. Et il y a aussi le fait que les migrations qui nous arrivent, les nouveaux arrivants qui nous arrivent au Québec, ne font pas toujours le choix d'utiliser le français comme langue d'usage dans l'espace public, ce qui contribue à angliciser la métropole.
[00:07:28] Anna: Voilà, justement, ça pourrait intéresser les auditeurs italiens, la question des Italiens, de la communauté italienne à Montréal. Alors récemment, il y a un film qui est sorti, qui vient de sortir, un film de Félix Rose, qui raconte les affrontements qu'il y a eu à Saint-Léonard parce que, justement, les Italiens préférer l'anglais comme langue d'apprentissage, comme deuxième langue, pour pouvoir s'intégrer au sens large en Amérique du Nord. Ça pouvait leur permettre de se déplacer aussi au Canada anglais et aux États-Unis. Et les francophones qui, eux, au contraire, voulaient que les nouveaux arrivants soient scolarisés en français.
Alors, on voit ça dans ton film. Est-ce que tu peux nous dire vraiment quelques mots là-dessus avant de conclure ?
[00:08:11] Jean Pierre Roy: Oui, en fait, les vagues d'immigration italienne dans les années 40 et 50 au Québec, nouveaux arrivants d'origine italienne se francisaient, mariaient des francophones, s'intégraient à la communauté francophone du Québec. Et on s'est aperçu lors du recensement de 1971 que les Italiens avaient plutôt tendance à choisir l'anglais comme langue d'études pour leurs propres enfants ce qui a créé une forme d'anglicisation de la communauté italienne. Et le Québec a dû réagir parce que l'immigration est un apport important pour la survie du peuple canadien-français et du peuple québécois. Parce que sans l'arrivée de nouveaux arrivants, eh bien, il pourrait y avoir des croissances de la population québécoise. Donc, en accueillant les Italiens dans les années 70, il a fallu légiférer pour obliger les nouveaux arrivants à aller à l'école française, donc à l'école française aux primaires et aux secondaires, et ça a créé beaucoup de tensions avec la communauté italophone.
[00:09:17] Anna: Voilà, merci. Alors peut-être juste un mot sur ton projet actuel et on conclut là-dessus.
[00:09:23] Jean Pierre Roy: Oui, je m'intéresse toujours à ce bras de fer Québec-Canada et j'aimerais explorer des illusions qui bloquent la progression du Québec, à savoir que nous avons toujours l'impression de faire partie d'un projet commun avec le Canada anglais comme si le Canada était fondé sur deux nations. Évidemment, je mets de côté les nations autochtones qui ont été ostracisées, victimes de génocide. Les deux nations européennes qui ont bâti le Canada, les Français et les Anglais, on a toujours l'impression au Québec qu'on fait partie de ce grand ensemble d'égal à égal, ce qui est complètement faux parce que les Canadiens anglais ne pensent pas que le Québec fait partie d'une façon égalitaire avec le projet canadien.
Ça, c'est une illusion à briser. Deuxième illusion, c'est de savoir qu'on a l'impression que l'Assemblée nationale du Québec a tous les pouvoirs, alors qu'elle a des pouvoirs secondaires, évidemment, l'éducation, la langue, les richesses naturelles en partie, mais le pouvoir fédéral fait beaucoup d'ingérence dans les affaires québécoises, parfois en démantelant en cours suprême des lois québécoises qui ont été votées d'une façon démocratique. Et l'autre illusion, c'est de savoir qu'on a l'impression que le Québec est pauvre dans ce Canada qui, par transfert entre les provinces, donne l'impression que le Québec reçoit ce qu'on appelle la péréquation, reçoit des sommes de d'autres provinces plus riches, et le fédéral nous fait sentir pauvres alors que le Québec serait 17e au PIB mondial s'il était souverain.
[00:10:53] Anna: D'accord, merci. Alors, est-ce que tu peux nous dire les titres des trois films, et surtout, si on peut les voir tous les trois, parce que un n'est peut-être pas accessible, et où est-ce qu'on peut les voir?
[00:11:35] Jean Pierre Roy: Le premier film qui a été présenté hier s'appelle « Questions nationales » au pluriel, donc « questions » avec un « s » et « nationales » avec « s » aussi, qui est disponible sur le site Vimeo. C'est un site concurrent à YouTube, alors on peut le louer ou bien l'acheter en ligne.
Un film qui a été réalisé en 2009, et l'autre film présenté qui s'appelle La langue à terre « La langue à terre », c'est une expression québécoise qui veut dire fatigue, une fatigue identitaire. La langue à terre, réalisée en 2013, est aussi disponible sur Vimeo en visionnement en ligne ou à l'achat. Et finalement, un documentaire hommage sur Jacques Parizeau qui s'appelle « Jacques Parizeau et son pays imaginé ».
Et ce film, malheureusement, n'est pas encore disponible sur Internet parce que le distributeur refuse de le mettre sur le web.
[00:12:28] Paolo: Et donc, nous attendons que le distributeur le rende disponible sur le web.
Merci beaucoup. Pour aujourd'hui, nous fermons. Nous espérons avoir beaucoup d'autres fenêtres sur le monde externe grâce à la collaboration avec le département de Langues et Cultures Modernes. Et donc, un salut à tous les écouteurs. C'était Unige Radio.
[00:00:00] Paolo: Benvenuti su Unige Radio, un podcast che riunisce diverse interviste. Questa volta parliamo con un regista canadese che è venuto all'Alliance Française in collaborazione con l'Università di Genova, e in particolare con il Dipartimento di Lingue e Culture Moderne, rappresentato qui dalla collega Anna Giaufret. Con noi abbiamo il regista Jean-Pierre Roy, che ieri ha presentato all'Alliance Française tre estratti tratti dai suoi film, e un dibattito molto particolare, che forse non tutti conoscono in Italia, ma che vale la pena approfondire. Lascio la parola ad Anna Giaufret per introdurre adeguatamente il nostro ospite e l'argomento che ha trattato ieri.
[00:00:47] Anna: Sì, grazie Paolo. Allora, siamo qui con Jean-Pierre Roy, un regista del Quebec, sottolineo del Quebec anche se è ovviamente canadese, che è venuto a trovarci a Genova perché è in tournée in Europa. Jean-Pierre Roy ha realizzato vari documentari su diversi argomenti, ma ciò che ci interessa qui oggi, e che ci ha interessato ieri all'Alliance Française, è il tema del Quebec. Jean-Pierre Roy ha realizzato tre lungometraggi che trattano la questione dell'identità quebecchese, il tema dell'indipendenza del Quebec, che rimane un sogno ancora presente e non realizzato, almeno finora, e la questione della lingua francese in Quebec. Quindi la prima domanda, Jean-Pierre, è: cosa ti ha portato a Genova e di cosa ci hai parlato ieri?
[00:01:44] Jean-Pierre Roy: Prima di tutto, ciao Anna. In realtà, questa è una tournée organizzata in collaborazione con l'Associazione Internazionale di Studi Quebecchesi, un’associazione di docenti che studiano la questione quebecchese nel mondo, e l'associazione offre un finanziamento per le tournée di autori e registi a livello internazionale. Approfitto quindi di questa opportunità di finanziamento per offrire una mia conferenza speciale, una conferenza con proiezioni, in cui non solo parlo della storia politica del Quebec, ma proietto anche estratti dei miei tre film. Con grande piacere, ho avuto l'opportunità di andare a Milano, Firenze e ora Genova.
[00:02:35] Anna: Benissimo. Allora, la questione del Quebec, cosa significa? Il Quebec oggi è una provincia del Canada. Ha sognato e sogna da lungo tempo, infatti una parte del Quebec sogna di diventare un paese. Questo è ciò che abbiamo visto nei tuoi film. Potresti spiegare un po' ai nostri ascoltatori di cosa si tratta in poche parole?
[00:02:59] Jean-Pierre Roy: In realtà, il Quebec è una delle dieci province canadesi, con poteri provinciali e un’assemblea legislativa provinciale chiamata Assemblea Nazionale. Nella coesistenza franco-inglese, Quebec-Canada, c'è sempre stata una certa insoddisfazione politica, economica e culturale da parte dei quebecchesi che spesso si sentono al secondo posto in questo grande Canada. Posizione di inferiorità politica, talvolta economica e soprattutto demografica. I canadesi francesi del Quebec rappresentano ora il 23% della popolazione canadese, quindi una minoranza demografica significativa, ma anche politica. Questo crea un rapporto di forza diseguale tra il potere federale centrale, il potere canadese federale, e il piccolo potere provinciale del Quebec. Ciò significa che alcune leggi del Quebec vengono talvolta annullate o contestate alla Corte Suprema federale, come se l'autonomia legislativa del Quebec fosse sempre sotto tutela del "fratello maggiore" canadese. Evidentemente, il Quebec ha cercato di emanciparsi da questa tensione e da questa situazione iniqua. A partire dagli anni '60, c'è stato un risveglio noto come la Rivoluzione Tranquilla, quando il popolo franco-canadese ha preso in mano il proprio destino. Durante questo periodo il Quebec era arretrato in termini di istruzione, con pochi imprenditori locali e ritardi in vari settori, quindi era essenziale che il popolo quebecchese avanzasse verso la modernità.
[00:05:22] Anna: Nei tuoi film si vedono bene le grandi figure di questa storia dalla Rivoluzione Tranquilla, come René Lévesque, eroe dell’indipendenza desiderata dai quebecchesi, e Jacques Parizeau. Sono due figure che hanno segnato profondamente la storia quebecchese del XX e dell'inizio del XXI secolo. Parli anche in "La Langue à terre" della situazione linguistica di Montreal. Potresti spiegare la differenza tra la situazione di Montreal e quella del Quebec? Perché sono quasi due mondi diversi sotto molti aspetti, soprattutto dal punto di vista linguistico.
[00:05:58] Jean-Pierre Roy: Certo. Bisogna considerare che in Quebec c'è una minoranza anglofona che rappresenta circa l'8-10% della popolazione totale, concentrata soprattutto nella regione di Montreal. Ci sono addirittura parti dell’isola di Montreal completamente anglofone. Montreal è sempre stata una città bilingue, ma ha subito un fenomenale processo di francesizzazione tra gli anni '50 e '80, con cartellonistica pubblica in francese e servizi obbligatoriamente in francese. Dopo il secondo referendum per l'indipendenza del Quebec perso nel 1995, si è avvertito un ritorno dell'inglese nella metropoli quebecchese, come se la minaccia della separazione del Quebec fosse passata, permettendo agli anglofoni di tornare a parlare inglese nei negozi e negli spazi pubblici. Inoltre, i nuovi migranti che arrivano in Quebec non scelgono sempre il francese come lingua d'uso pubblica, contribuendo così all'anglicizzazione della metropoli.
[00:07:28] Anna: Questo potrebbe interessare agli ascoltatori italiani, riguardo alla comunità italiana a Montreal. Recentemente è uscito un film di Félix Rose, che racconta degli scontri a Saint-Léonard, dove gli italiani preferivano l'inglese come seconda lingua per integrarsi meglio in Nord America. I francofoni, invece, volevano che i nuovi arrivati studiassero in francese. Potresti parlarne un po’?
[00:08:11] Jean-Pierre Roy: Certo, gli italiani immigrati negli anni '40 e '50 in Quebec tendevano a sposarsi con francofoni e a integrarsi nella comunità francofona. Tuttavia, negli anni '70 si è notato che gli italiani preferivano scegliere l'inglese come lingua di istruzione per i propri figli, creando così un’anglicizzazione della comunità italiana. Il Quebec ha dovuto reagire, stabilendo per legge l'obbligo di frequentare la scuola francese, creando tensioni con la comunità italofona.
[00:09:17] Anna: Bene, magari solo una parola sul tuo progetto attuale prima di concludere.
[00:09:23] Jean-Pierre Roy: Mi interessa ancora la tensione tra Quebec e Canada e vorrei esplorare alcune illusioni che bloccano la progressione del Quebec, come l'idea di un progetto comune con il Canada inglese, basato su due nazioni. Tuttavia, questa uguaglianza è un'illusione, poiché l’Assemblea Nazionale del Quebec ha solo poteri secondari. Inoltre, esiste l’illusione che il Quebec sia povero, mentre sarebbe il 17° al mondo per PIL se fosse sovrano.
[00:10:53] Anna: D'accordo, grazie. Puoi dirci i titoli dei tuoi tre film e dove possiamo vederli?
[00:11:35] Jean-Pierre Roy: Il primo film, "Questions nationales," è disponibile su Vimeo. Anche "La Langue à terre" è su Vimeo. Infine, un documentario su Jacques Parizeau, "Jacques Parizeau et son pays imaginé," non è ancora disponibile online.
[00:12:28] Paolo: Aspettiamo allora che il distributore lo renda disponibile. Grazie mille. Chiudiamo qui e speriamo di avere altre occasioni simili grazie alla collaborazione con il Dipartimento di Lingue e Culture Moderne. Un saluto a tutti gli ascoltatori.